Présidentielle en Russie : l'embargo contre le pays a-t-il porté ses fruits ?

Les sanctions économiques devaient asphyxier la Russie. Mais, en 2023, le Kremlin revendique une croissance de 3,6%. Malgré les sanctions, la ville de Moscou n’a pas connu de pénurie. Dans les rayons, la plupart des marques occidentales ont été remplacées. Le luxe est l’un des secteurs frappés par les sanctions, mais n’est pas le seul. Le premier visé est le gaz russe et ses 75 milliards d’euros d’exports l’année qui a précédé la guerre en Ukraine, principalement à destination de l’Europe.

L’économie russe tout de même pénalisée

L’Union européenne a fait une croix sur une partie de ses importations et la Russie s’est tournée vers d’autres marchés. L’argent du gaz est divisé par deux. En revanche, pour le pétrole, la Chine et l’Inde ont remplacé les clients européens. En s’appuyant sur ses partenaires, la Russie parvient à contourner les sanctions. Elles ont tout de même pénalisé l’économie russe. En 2024, les prix dans les supermarchés russes ont grimpé en moyenne de 7% sur un an.

Parmi nos sources :

Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA)

Julien Vercueil, vice-président de l’INALCO, professeur des universités, sciences économiques (section 05), médaille d’or de la Fondation internationale Kondratieff, 2017

Carl Grekou, économiste au CEPII au sein du programme “Macroéconomie et finance internationales”. Diplômé de l’Université Paris Nanterre et titulaire d’un doctorat en économie

Comité national de statistique de la République kirghize

Liste non exhaustive.

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